mardi 12 janvier 2010

literatura

LE COLONEL DÉSACCORDÉ [2009]

De : Olivier Bleys [France]

Mon édition : Gallimard, 2009.

Roman de 340 pages.

Vous reprendrez bien une petite part de roman historique ? Celui-ci est fourré à la musique. Avec un arrière-goût de mission Stendhal. Non, on ne peut pas dire qu'il soit très léger, sans être bourratif pour autant. Entre les deux je dirais...

Mes amis m'offrent des livres. Pourvu que ça dure ! Car jamais je n'aurais acheté un roman qui parle du Brésil de la première moitié du XIXe siècle écrit par un français. Je connais tellement de grands auteurs, tellement de bons livres, publiés au Brésil. Déjà traduits ou qui mériteraient de l'être. Que pour moi ce genre de livre revêt plus du séjour touristique que de la littérature historique. Certes, Olivier Bleys s'est énormément documenté et il a séjourné au Brésil, ça se "voit", mais ça ne suffit pas. Ça n'aura pas suffit à me séduire du moins. La preuve en est des quelques fautes d'orthographe ou de traduction qu'il commet sur certains mots en portugais, pourtant faciles à corriger... Il lui aurait suffi de faire relire son texte par un de ses amis brésiliens. Ou encore ce dernier virage qu'il prend, à la fin du livre, offrant une bien piètre conclusion à son Colonel désaccordé. Nul doute qu'Olivier Bleys a modifié son intrigue lorsqu'il a découvert les romans romantiques brésiliens, notamment les œuvres de José de Alencar, cité en exergue du dernier chapitre. Mais Olivier, comment peux-tu terminer ton roman comme si celui-ci se voulait "ufaniste" alors que tu as perdu je ne sais combien de pages à parler du climat épouvantable au Brésil, blabla inutile aux yeux d'un lecteur brésilien ? Crois-tu qu'un lecteur avisé s'y laissera prendre ? Et qu'utiliser le mot "nègre" à la place du mot "noir" suffise à donner la distance nécessaire que ton regard européen se doit de garder ? J'attends ta réponse. Cordialement. Liria.
Max : Alors ? Olivier Bleys ? Bien ?
Liria : Bof. On dirait Max Gallo croisé avec un critique Club Med mélomane.

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