dimanche 29 décembre 2013

literatura

LES REVENENTES [1972]

De : Georges Perec [France]

Mon édition : Julliard, 1997.

Heu... Est-il possible d'écrire un roman, même un tout petit, même un mauvais, uniquement avec des mots ne contenant que la voyelle E ?

Réponse : Non. 

Sans parler du fait que ça parle surtout de Q. Et qu'il y a une coquille, page 81 : un mot contenant la lettre O. Oh !

Loupé.

dimanche 15 décembre 2013

kinéma

L’ÉCUME DES JOURS [2013]


De : Michel Gondry [France]

Durée : 2H05.

Ma chambre a la forme d'une cage
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Les chasseurs à ma porte
Comme les p'tits soldats
Qui veulent me prendre

Je ne veux pas travailler
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement l'oublier
Et puis je fume

Déjà j'ai connu le parfum de l'amour
Un million de roses n'embaumerait pas autant
Maintenant une seule fleur dans mes entourages
Me rend malade

Je ne veux pas travailler
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement l'oublier
Et puis je fume

Je ne suis pas fière de ça
Vie qui veut me tuer
C'est magnifique être sympathique
Mais je ne le connais jamais

Je ne veux pas travailler
Non
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement l'oublier
Et puis je fume

Je ne suis pas fière de ça
Vie qui veut me tuer
C'est magnifique être sympathique
Mais je ne le connais jamais

Je ne veux pas travailler
Non
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement l'oublier
Et puis je fume*

Il vaut mieux être mort que pauvre.
* Sympathique des Pink Martini (1997)

jeudi 12 décembre 2013

literatura

ABÉCÉDAIRE DES AILLEURS [2003]

De : Bernard Vanel [France]

Mon édition : L'Archange Minotaure, seul éditeur.

133 pages d'instantanés.

Ce n'est pas une excuse mais : ma mère m'a offert ce livre. Là c'est une excuse : j'étais donc contrainte de le lire... OK qu'est-ce qui cloche cette fois-ci, me direz-vous ? Et bien... je ne comprends pas pourquoi Bernard a publié ce livre. Je conçois tout à fait que l'on décide de publier un carnet de voyage lorsque celui-ci s'y prête, mais là ? Quelques impressions à peine, sans queues ni têtes, plutôt personnelles de surcroît. Je ne me suis pas sentie conviée au voyage... Et puis pourquoi ces pays-là et pas ailleurs ? Les dates me font croire que l'auteur n'est pas un baroudeur ni un Érasme des temps modernes mais plutôt un professeur de lettres qui a bien profité des vacances scolaires de ses élèves... En témoignent les nombreuses citations et références aux grands écrivains. Quand on écrit on ne parle pas de ceux qui ont écrit ! Sinon ça nous laisse penser que Bernard leur a aussi emprunté les quelques jolies tournures employées de-ci de-là, sans véritable connexion avec le restant du texte... si ce n'est l'ordre alphabétique des destinations ? Bernard : on peut écrire sans parler de la journée de la femme parce qu'on écrit le 8 mars et sans parler d'Hitler ou de la solution finale. On peut même très bien écrire sans utiliser une seule figure de style, si si je t'assure ! Et puis pourquoi publier ces écrits sur du papier issu des ressources de la planète ? Pourquoi ne pas envisager de tenir un blog ou des photos présentant de jolis paysages pourraient mieux faire passer le texte... Il ne restera plus ensuite qu'à envoyer le lien aux amis lointains et le tour est joué !
Ni vu, ni connu !