vendredi 31 octobre 2008

suite

LES PETITS SUICIDES DE M. RAOUL [2008]

Réalisé par : Audrey Najar et Frédéric Perrot [France]

Série de trois épisodes.

Fort du succès de leur premier court-métrage, Najar et Perrot imaginent alors une série de trois sketchs directement inspirés du Phénomène Paul-Émile Raoul; où Patrick Bouchitey y a été judicieusement remplacé par Daniel Berlioux dans le rôle du célèbre Professeur. Faites passer le mot : M. Raoul met désormais toute sa recherche au service des autres. Une simple lettre et vous pourrez enfin avoir le suicide que vous méritez. Parce que vous le valez bien.












Bonsoir la France !

mercredi 29 octobre 2008

kinéma

LE PHÉNOMÈNE PAUL-ÉMILE RAOUL [2006]

Réalisé par : Audrey Najar et Frédéric Perrot [France]

Court-métrage d'une vingtaine de minutes.

Découvrez l'histoire incroyable d'un homme qui ne donna rien mais qui reprit tout. Un homme qui se fit des colliers de la peine des autres. Du grand, de l'unique, de l'impardonnable : Paul-Émile Raoul.

Pas besoin de tourner autour du pot. Découvres tout de suite qui était ce fameux M. Raoul en cliquant ici.

Suicide-toi,
mais fais le bien !

lundi 27 octobre 2008

literatura

BIOGRAPHIE DE LA FAIM [2004]

De : Amélie Nothomb [Belgique]

Publié en Livre de Poche - n°30562 [5,50€]

Roman de 190 pages.

Quand ton livre a été publié, j'étais à l'étranger. Tu ne m'excuseras pas bien sûr. Si ça peut te consoler, et je veux te consoler d'une telle abomination, j'ai ressenti l'horrible crime que j'avais commis en finissant de lire ta Biographie de la faim. Jusque dans ma chair, dans mon pauvre corps si complémentaire du tien. Dodu, gras et lourd. Mais en voie de rédemption car si je cite un seul paragraphe de ce livre et bien je serai guérie. Tu avais tout compris ma grande. Et j'ai osé perdre ma nationalité française juste au moment où tu m'accordais ta grâce indicible. Mais lisible et risible en une seule nuit, ça ne rate jamais.

Au lecteur (toujours isolé) de mon blog : tu te demandes presque ce que tu viens faire là-dedans n'est-ce pas ? Oui je t'aime un peu moins que ce que tu as pu voir dans le début de cette chronique mais tu es aussi important à mes yeux. Et Biographie de la faim est l'occasion pour moi de te parler d'Amélie et de ma vie, je n'allais vraiment pas me gêner. Non je ne l'apprécie pas plus que ça, justement. Je ne connais rien de son actualité, je n'ai pas de photo d'elle sur ma table de nuit, j'ai rigolé quand on a dit qu'elle était lesbienne, je ne trouve pas qu'Amélie écrive divinement bien et ne la considère pas comme mon auteur préféré. Et enfin, pour couronner le tout, je lui donne un genre. Elle pourrait m'étrangler de ses deux mains pour ça. Et je la laisserai faire en souriant. Parce que ça aurait été simple et efficace, beau et banal; comme elle aime et comme elle écrit.

Je t'ai rencontrée à Lille. Alors que je suis de Montpellier. Oui bien sûr que je vivais à Lille à ce moment là, mais considère que je me suis hissée au point culminant de ton lectorat français uniquement pour te voir. Pour une queue monstrueuse. Pour une dédicace. Pour ne pas avoir essayé de te toucher la main quand tu m'as rendu ton livre. Pour une conférence. Pour quelques mots échangés avec toi, sans que tu ne sourisses. Pour avoir hésité à te violer sur place, vivre sous ta jupe toute une soirée. Dans cette immense salle où j'ai fait attention à ne pas m'asseoir ni trop près ni trop loin. Et puis merde, pourquoi tu m'excites ? Tu te prends pour qui ? Oui je t'ai aimé. Oui je m'en suis remise. Considère aussi que j'ai quitté la France pour t'oublier. Et Biographie de la faim, que tu n'as écrit que pour moi, te pardonne pharaoniquement.

C'est de faim qu'elle te parle. La faim. Celle qui anime tout être humain. Certains plus que d'autres. Et je suis un loup en la matière. Ma meute famélique et moi n'auront pas besoin de relire ce livre pour piger ce qu'elle baragouine. Ce sera juste les quelques lignes d'une amie. D'une amie qui a failli mourir de faim, parce qu'elle avait grand faim d'ailleurs. Et qui a survécu. Non sans sentir, j'imagine, à chaque instant qui passe, les coupures cruelles et intestines d'une faim qui tenaille nos ventres, tout aussi démesurés que notre gloutonnerie. Born to gulo.

P.S : Si tu ne connais pas (ou très peu) cet auteur, je te conseille d'autant plus la lecture de cette biographie, sur laquelle peuvent venir se greffer tous ses autres romans.

mardi 21 octobre 2008

dorama

DENSHA OTOKO [2005]

Traduction : L'Homme du train

Diffusé par : Fuji TV

Série de 11 épisodes + 1 spécial.

Un j-drama sur mon blog ! Ça devait bien finir par arriver un jour. Impossible de lutter et tout ça. Et puis celui-là, pas vraiment moyen d'y échapper. Un gros gros succès donc pour mon premier dorama.

Otoko. Encore une histoire d'amour. Que serait la culture visuelle moderne japonaise sans cet obscur sentiment ? Allez ! J'attends que tu réfléchisses à cette question.
C'est fait ?
Normal, me direz-vous, que le Japon rêve d'amour, un pays où la très grosse majorité des couples sont formés par les agences matrimo. Où l'amour de ta vie représente le premier gros budget de ta vie active. Et où tu dois te caser à tout prix car tu le sais très bien, t'es célibataire t'es rien ma fille.

Otaku. Et quelle histoire d'amour mes enfants ! Lorsqu'un otaku tokyoïte, un geek d'Akiba si tu préfères, se décide à sauver une jolie fille des griffes d'un ivrogne lubrique dans le wagon d'un RER c'est tout le milieu otaque qui lève un oeil sur Fuji TV. Haaa (soupir) ce wagon de train, qui n'en a pas rêvé ? Certains bordels de Tokyo ont même transformé quelques chambres de passe en intérieur de RER. Avec micro-pute en mini-jupe collégiale intégrée, qui t'attend l'air de rien, en tenant ferme la poignée verticale du pseudo-métro. Ho nonooon monsieur pas çaaa. Ca te fera 14.000 yens. Sans ticket.

Otokar. Et tu croyais que la belle allait lui tomber dans les bras ? T'as pas pigé que c'était un triso ? Soit 11 épisodes de galères les plus hilarantes les unes que les autres avant qu'il ne conclue l'affaire par un chaste baiser. Parce que c'est un otaku ça oui mais un otaku c'est tout un forum internet derrière toi, c'est tout un complot organisé qui t'encercle petit à petit, et oui connasse, tu vas l'embrasser ma tête de bite, parce que je t'aurais à l'usure, et que c'est toi qui va payer pour toutes ces salopes de japonaises bien gaulées qui n'ont jamais voulu de nous. Bien fait. ^^
Tu t'indignes lecteur ? Mais si tu veux de la chronique propre ne viens pas ici mon sucre d'orge. Mais bien sûr que si j'ai aimé Densha Otoko. L'ai maté deux fois. Tu vois bien que j'ai un blog et que je te caresse en japonais non ? Hey, j'ai même mon forum rien qu'à moi, ma vraie famille de tordus, que j'aime et que je subis, parce que c'est presque ça l'amour. Tu veux l'adresse ? Desolay je ne partage plus, ça m'a coûté mon couple*.
A Benjamin, Julien*, Simon, Matthieu, Clément et tous ceux qui se reconnaîtront. Vos vrais pseudos finalement, ce sont vos prénoms.

P.S : Pour mieux comprendre le phénomène otaku lisez Otaku - Les enfants du virtuel de Etienne Barral ou plus récemment Génération otaku - Les enfants de la post-modernité par Hiroki Azuma. Et retrouvez-les en mangas et animés dans Genshiken ou Bienvenue dans la NHK ! (Déjà chroniqué sur ce blog.)

Bonus : L'Opening theme de Densha Otoko !

vendredi 3 octobre 2008

literatura

TOKYO RHAPSODY [2008]

De : Antoine Misseau [France]

Publié aux Editions de La Musardine [Paris]

Roman de 380 pages.






Commence par acheter le livre, on gagnera du temps.