dimanche 15 avril 2007

moi je..

MON SUPER POUVOIR.
Qui n'a pas rêvé, bambin, d'avoir un super pouvoir? Je suis sûre que tu y as déjà pensé.. et que tu y penses encore parfois ! Même toi, ménagère de 45 ans, si, je t'ai vu regarder ma sorcière bien-aimée la larme à l'oeil. Et y'avait du gens âgé au ciné pour superman returns. Même si des scénaristes se tuent au travail pour essayer de t'expliquer qu'un super-pouvoir c'est toujours difficile à porter, vous, vous continuez à rêver ! Pour toi, un super pouvoir ne sera jamais une malédiction même si nos super-héros souffrent. Toi tu trouveras juste que spiderman est attachant et que les x-men sont magnifiques. Tu ne t'attarderas jamais que sur leur superbe et jamais sur leurs larmes.. Et bien moi j'ai compris aujourd'hui qu'il y a des héros qui se passeraient bien de leur super pouvoir et de leur super destinée. Tenez, moi par exemple. Je suis une heroïne. Pas une de celles qui mériteraient d'être connues, non. Mais heroïne tout de même. Et il a des jours où j'aimerai bien ne pas l'être. Surtout quand j'ai un mémoire à écrire.............

Tu comprends plus rien là..? Voici une explication en planche, comme tu les aimes. Suffit de cliquer sur l'image avec ta super-souris ^^

mardi 10 avril 2007

kinéma

DEATH NOTE [2006]

réalisé par : Shuusuke Kaneko

film de presque 2H ^^

Ben v'là qu'elle nous recommence avec son dette note. Gomen ^^ J'ai pas pu m'en empêcher :x Vous auriez dû vous y attendre aussi.. j'en parlais dans mon post sur l'anime, DEATH NOTE a été adapté au ciné =)

On étaient tous impatients côté fans. Et qu'est-ce qu'on était malheureux qu'il ne soit pas encore fansubbé. On tournait en rond dans les forums comme des shinigamis privés de pommes en s'échangeant de maigres infos sur le film. On se demandait comment ils s'étaient démerdés pour faire Ryuk. Si L serait japonais. Ou si Misa serait une teenage' bombasse qu'on connaissait. Ui, l'otaku il s'y connaît en mannequin nippon :x

En fait ça ne nous a pas servi à grand chose. On a tous été surpris. Moi y-comprise. Dès les premières minutes du film lorsque j'ai aperçu Fujiwara Tatsuya dans mon écran j'ai plus décroché. Mais si, le bellâtre de Battle Royale. Et je tapais sur mon ordi quand il y avait une scène où il était absent en gueulant "rends-le moi" ^^ Moi, ce que j'attends d'un anime c'est qu'il colle parfaitement au manga. En se servant de ses armes pour aller plus loin : musique, animation, couleur, voix, etc. Alors qu'est-ce que je pouvais attendre d'une adaptation cinématographique? Et bien justement cela : qu'elle m'étonne et qu'elle se serve aussi de ses atouts pour aller toujours plus loin. Qu'elle n'aie pas la moindre prétention d'égaler le manga ou l'anime. Parce que c'est impossible. Sinon pourquoi y'aurait-il des fans de cinéma et des fans de japanimation et des fans de mangas?

DEATH NOTE le film nous come-backe au début de l'histoire. Bon là j'écris pour toi fan du manga ou de l'anime. Si c'est pas le cas tu arrête tout de suite de lire. Comment ça je fais de la discrimination? Pas du tout, ça s'appelle la sélection : séparer le grain de l'ivraie.* Donc on s'attend à revoir des trucs. Et en fait on finit par s'étonner des changements, des nouveautés ou des retrouvailles aussi. Le tout assez réussi puisqu'il ne dénature en rien l'anime. Merci !

Vi, je vous en dirai pas plus rien que pour vous forcer à le regarder.. Mouhahaha. Et on regarde ailleurs quand Fujiwara/Raito apparaît à l'écran heinG les filles ! Je vous surveille. Bon.

*séparer les torchons des serviettes, si tu préfères, ignare! oupch, décidément DEATH NOTE fait ressortir mon côté sadique. Niahahahark (à la Ryuk ^^')

post-blogum : y'a aussi l'OST du film. que j'aime bien. oui, j'ai fini :x

Sound of Death Note de Kenji Kawai



samedi 7 avril 2007

japanimation


FRUITS BASKET
[2001]

titre original :
FURUBA

studio : Studio Deen


de : Takaya Natsumi


série de 26 épisodes

On dirait pas comme ça. Ben oué. Des dessins kawaii, une bande son presque mièvre. Encore des lycéens qui essayent de se dépatouiller entre leurs sentiments purs et leurs désirs un peu moins purs ^^.. Mais en fait FRUITS BASKET n'est pas un japanime "pour ados" ordinaire. Il a quelque chose en plus. En plus des gaffes hilarantes. Comme la vie, il est fait de rires et de drames plus ou moins difficiles à digérer.. et question "digestion", FRUITS BASKET nous offre des réponses et des conseils intelligents, pour une fois, sans stéréotypes, tous simples à réaliser.. FRUITS BASKET c'est un peu la parole maternelle, douce et rassurante qui nous a manqué. (Si c'est un écho à celle de votre mère ou/et de votre père, sachez alors que vous avez beaucoup de chance. Je pense que nous grandissons tous avec une certaine angoisse du monde et des autres, mais guidés avec amour, tout ce qui nous entoure devient moins angoissant voire attirant et les drames mieux "digérés"* justement.)

Ici, la métaphore est évidente. Tôru Honda compare sa vie à une partie de fruits basket. Chacun d'entre nous est différent, il y a des "oranges", des "pommes", des "bananes", etc. Et nous composons ainsi un patchwork social original et fruité. Mais il y a des gens qui sortent du lot et qui sont souvent exclus. Qui souffrent de ne pas être un fruit intégré à la corbeille. Malgré tout, nous sommes tous réunis. Il n'y a pas de corbeille de fruits mais un garde-manger immense et diversifié où même la petite Tôru Honda-boule de riz a son rôle à jouer.
FRUITS BASKET va encore plus loin : nous sommes tous pareils, nous sommes tous des boules de riz.. et nous ne savons pas de quoi nous sommes fourrés, parce que la farce se trouve dans le dos de la boule de riz. Incapables d'un regard clairvoyant sur nos faiblesses et nos atouts nous passons notre temps à nommer seulement nos défauts. Nous n'apprenons nos qualités qu'au contact des autres parce qu'ils sont justement "autres" et peuvent voir quelle est la sorte de farce qui nous compose. Grâce aux autres on peut mieux se connaître..
Chaque épisode est une leçon de vie, contient une petite morale plausible : la gentillesse se cultive, il faut trouver notre propre source d'énergie afin de la pouvoir la rechercher.. On peut aussi ne pas être d'accord. Ce n'est qu'un avis. Et souvent on se surprend à y réfléchir. Et c'est dans la réflexion qu'il suscite que FRUITS BASKET s'élève du lot de la floppée de teenagers' japanimes.

L'auteur pousse tout ça jusqu'à théâtraliser notre dark side en une étrange malédiction. L'héroïne, orpheline, atterrit au milieu du clan Somâ. Une richissime famille dont les enfants sont maudits par les 12 signes chinois. Lorsqu'ils enlacent une personne du sexe opposé ils se transforment en animal. Conditionnés par leur signe ils devront faire face à leur condition pour se construire comme tout un chacun. Allez hop ! Au boulot ! Boulette (de riz) !

*appréhendés