mardi 22 janvier 2013

fooding

LE PETIT JARDIN

Risotto forestier.

Adresse : 20 rue Jean-Jacques Rousseau à Montpellier.

Réservation : 04.67.60.78.78.

Site : http://www.petit-jardin.com/

Restaurant gastronomique.

Le Petit Jardin doit son nom à sa terrasse arborée qui donne, côté cour, sur la Cathédrale Saint-Pierre. Peu connu du montpelliérain moyen mais très apprécié du cadre sup travaillant à proximité (tribunal, préfecture, etc.) et ne réglant pas sa note en tickets restau, Le Petit Jardin est surtout fréquenté à l'heure du déjeuner. Aussi ai-je simplement attendu que l'occasion se présente à moi, en décembre dernier. J'ai immédiatement compris, en rejoignant mes collègues dans l'entrée qui donne sur les cuisines, à quel restaurant j'avais affaire : ambiance chic, salon privé, couleurs unies, cadres présentant d'anciennes vues en noir et blanc de Montpellier, vaisselle blanche. Impossible de goûter leurs vins, histoire de garder les idées claires, mais je me souviendrai longtemps de leurs plats méritant très largement le détour par la très pentue rue Jean-Jacques Rousseau. Au menu : produits de saison et cuisine gourmande. Force est de constater que tout était succulent et réalisé sans fausse note/prise de risque. Comptez 36€ pour leur menu de saison (entrée, plat, dessert).


Œuf fermier cocotte. Canard de Barbarie confit. Crème brûlée au chocolat. Parfait aux châtaignes.
A essayer au moins une fois, à la belle saison.

lundi 7 janvier 2013

kinéma

VA, VIS ET DEVIENS [2005]

De : Radu Mihaileanu [Roumanie]

Durée : 2H20.

Opération Moïse, 1984 : des éthiopiens juifs sont rapatriés depuis un camp de réfugiés soudanais jusqu'en Israël. Imaginez : des milliers de personnes, chassés de leur pays par la guerre et crevant la dalle au Soudan façon poster Unicef sont transférés en terre promise, chez les blancs. Les autres éthiopiens, les non-juifs, restent au camp, à attendre la mort. Va, vis et deviens raconte l'histoire d'un petit garçon, non-juif, qui réussit miraculeusement à passer entre les mailles du filet. De tous les filets : il est rapatrié, instruit, adopté par une famille aimante, devient finalement juif, docteur en médecine et l'époux d'une femme aimante. C'est triste et beau à la fois, mais très mal interprété. Triste car le petit garçon vit dans l'aisance tout en sachant que sa mère est en train d'agoniser dans un camp de réfugiés mais beau car on se dit qu'il mérite au centuple tout ce qu'il lui arrive. Car dans la vraie vie, les gens méritants sont rarement les mêmes que ceux qui ont le cul bordé de nouilles.
Envolez-le... Loin de cette fatalité qui colle à sa peau.