dimanche 22 novembre 2009

literatura

CÃO COMO NÓS [2002]

Traduction littérale :
CHIEN COMME NOUS


De : Manuel Alegre [Portugal]

Mon édition : Planeta de Agostini.

Roman de 115 pages.

Nous voici définitivement installés dans l'automne chers amis ! Le temps file et je remarque que je suis devenue sensible aux changements de saisons. Qu'ils influent sur mon moral et donc sur mes lectures. Aussi Cão como nós s'accorde-t-il avec tous ces sentiments qui nous assaillent, vous savez, quand on rentre du travail le soir, en serrant le col de notre manteau et en foulant les feuilles mortes mais multicolores qui virevoltent sur nos trottoirs en ce moment.

Manuel Alegre est je crois un grand monsieur. Un éternel résistant. Le genre de mec qui a toujours vécu dans l'opposition de quelque chose. Qui ne saurait pas faire autrement. Et je suis persuadée qu'il s'est présenté à la présidence du Portugal tout en sachant qu'il perdrait.

Cão como nós est un petit roman intimiste, à lire furtivement, sans réfléchir. Manuel Alegre n'est pas du genre à philosopher chiant. C'est la mort de son chien qui le fait se retourner sur sa vie. Meilleur ami de l'Homme, mon cul. Aussi lui dédie-t-il un roman, en amoureux de la communication non verbale qu'il est. Dire et aimer jusque dans le silence. Jusque dans la mort ? Comme si la mort, physique ou autre, pouvait mettre un terme à l'amour !
(Il suffira de prendre le temps.)
There are more things in heaven and earth, Horatio, than are dreamt of in your philosophy.

dimanche 15 novembre 2009

literatura

TOUTES LES ROUSSES NE SONT PAS DES SORCIÈRES [2007]

De : Valérie Bonnier [France]

Paru aux : Éditions du Rocher, 2007.

Roman de 227 pages.

Me voilà bien ennuyée ! Vous savez, ce livre devait mettre un terme à mes lectures appartenant à la chick lit. Je me voyais déjà enclumer ce "genre littéraire" une bonne fois pour toutes quand j'ai eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières entre les mains. Ce roman, je l'avais choisi tout exprès : un titre qui ne promettait rien, une auteure française qui a rempilé avec Toutes les blondes ne sont pas des anges puis Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, une couverture glossy qui fait piquer les yeux... et pourtant : Je l'ai lu d'une traite, curieuse et émoustillée.

Malgré bon nombre de détails qui auraient pu faire pencher la balance du mauvais côté, ce livre a tenu son "pari chick lit" : il m'a diverti. L'héroïne, une rousse sulfureuse, véritable préjugé littéraire ambulant donc, s'éprend de son patron : un sexagénaire qui n'a pas la bite dans sa poche. Aussi ne vous fiez pas à sa couverture car il s'agit là d'un roman pour adultes, érotique voire pornographique, plus lourd qu'il n'y paraît. Je l'adresserai plutôt à un sénior qui se sentirait dans la fleur de l'âge qu'à une jeune fille qui rêve d'amour.
A lire la main au paquet.