samedi 17 novembre 2012

literatura

O PASSO DA SERPENTE
[1965]

Traduction littérale :  
LA DÉMARCHE DU SERPENT

De : Armando Baptista-Bastos
[Portugal]

Mon édition : Asa, 2001.

Nouvelle de 89 pages.

Il y a quelque chose qui me dérange avec les blogs. Pourtant j'en tiens un. Mais je trouve que ça pousse à acheter. Si quelqu'un te laisse penser que tel bouquin mérite amplement son prix, tu vas être tenté, non ? C'est pourquoi je vous parle aussi des livres qui ne valent même pas le papier sur lequel ils ont été imprimés. C'est le cas ici. J'ai eu beau le lire une, deux fois, le retourner dans tous les sens, rien y fait : non seulement je ne comprends pas de quoi il parle exactement (des sixties portugaises, vaguement) comme je trouve qu'il ne m'a strictement rien apporté. Ce n'est, bien sûr, que mon avis. Je ne suis pas là uniquement pour te montrer à quel point je m'y connais, sur tout un tas de choses inutiles. C'est dommage : Baptista-Bastos a un CV impressionnant. Comme quoi... Non, vraiment, il n'y a rien à sauver : impossible de savoir qui aime qui, et puis on se doute bien qu'une dictature rejaillit forcément sur ta vie privée ! Allez, hop, la petite citation qui va bien (et qui ne mange pas de pain) :
[...] encore aujourd'hui et ce malgré le 25 avril, le Portugal est une grande veille ; le Portugal est à la grande veille des veilles de tout ce qui sera reporté. Préface, page 6.

samedi 3 novembre 2012

fooding

FOODISTA [2012]

Sous-titre : Traité pratique 
d'une gourmande accomplie.

De : Mathilde Dewilde [France]

Mon édition : La Martinière,
première édition [prix : 15,90€].

Essai de 159 pages.

A la 155ème page, Mathilde nous demande d'être indulgents car il s'agit d'un premier essai. Hum. Rien ne t'empêchait, Mathilde, de peaufiner ton bouquin jusqu'à ce qu'il soit fin prêt. Si ? Et quand bien même : quelle idée de l'affubler d'une couverture hyper épaisse et rigide façon livre de cuisine ? Quand j'essaye de le laisser ouvert à une page donnée, clap, il se referme !!! Grrr ! Quelle foodista n'a pas détesté devoir coincer ses livres de cuisine sous le pot de farine afin de suivre la préparation d'une recette. Et puis, ça tu n'y peux rien, je n'aime pas les dessins de Serge Bloch, je ne les ai jamais aimés. Et là il y en a partout ! Impossible d'échapper à ses coups de stylo noir incrustés de photographies ! Avoue : il n'était pas cher ? Bref, passons au contenu du livre : ce n'est pas désagréable à lire (ceci est un compliment), c'est fluide comme dans un magazine Biba ou Cosmo. On dirait presque qu'il s'agit d'une opération séduction visant à leur proposer tes services ! Pour les différentes rubriques, soit ! Mais ça fait un peu fouillis - le comble pour un traité réglé comme du papier à musique. Listes, fiches, tableaux, surlignages et récapitulatifs finissent par nous donner le tournis. Tiens, tu as remporté le concours hebdomadaire télévisé le plus regardé du moment : Un dîner presque parfait sur M6. Ni une, ni deux, j'ai tout de suite voulu voir ça. Mais impossible de trouver la vidéo. Même sur ton blog que je suis depuis un mois maintenant et où je m'ennuie un peu (mon cœur est déjà pris de ce côté-là, désolée). Mais revenons-en au plus important : je ne me suis pas reconnue dans ce livre, or je suis une foodista. Nous sommes trop différentes : je fais bien un peu de sport, mais pas trop, je suis plutôt salé alors que tu es une chocoholic (je peux me passer de chocolat pendant plusieurs semaines), je ne porte pas de talons aiguilles, vis en province, déteste jusqu'à la notion de plat signature et je peux rencontrer un grand chef, discuter avec lui, sans le couvrir de compliments dans le but d'obtenir quelque chose pour nourrir mon blog. Enfin, cerise sur le gâteau : ton traité pratique est aussi un guide contenant tes bons plans, jusqu'aux dates des prochains évènements culinaires. Oui, et ? Et bien dans un an, ton livre est périmé.
Un traité presque parfait : 4/10.