jeudi 3 novembre 2016

literatura

RUE DU BONHEUR [2012]

De : Anna Fredriksson [Suède]

Mon édition : France Loisirs, 2015.

Roman de 422 pages.

Pas un roman édité chez France Loisirs pour racheter l'autre. Réfléchissez avant de commander la traduction d'un succès de librairie à l'étranger, bon sang ! Je pensais déconnecter, et je me suis retrouvée à m'ennuyer ferme. Aucun des personnages ne m'a intéressée. Et je n'aimerai pas me devoir partager un apéro avec l'un d'entre eux. Par pitié ! Le titre ne correspond pas à la période évoquée dans le roman, la trame est bancale, les personnages insipides, suédois au possible. Les noms des rues, citées à tout bout de champ, ne peuvent rien évoquer à quelqu'un qui ne connaît pas le pays ! Je voulais m'évader, et je me suis retrouvée à écouter les pleurnicheries d'une voisine quinquagénaire. Ou plutôt de trois voisins ! Ah, à quoi sert d'opposer vie urbaine et vie à la campagne si c'est pour dénigrer les deux ?? Quelle alternative reste-t-il ? Vivre sur Mars j'imagine ?! Et puis toute cette psychologie de comptoir qui suinte de partout, au sujet des toxicos, des victimes de harcèlement scolaire et des nouveaux riches, comme un cornet de frites grasses que l'on ne peut poser nulle part. Que l'on ne me parle plus de ce roman, qui finit en queue de gravlax pour couronner le tout !
Adieu Madame Brindacier, à jamais !