vendredi 14 novembre 2014

literatura

L'HOMME QUI VOULAIT ÊTRE HEUREUX [2008]

De : Laurent Gounelle [France]

Mon édition : Pocket n°13841, 2012.

Roman de 168 pages.

Méfiez-vous des personnes qui vous ont dit qu'elles ont pensé à vous en lisant ce livre. C'est-à-dire des personnes bienveillantes qui pensent à vous, et surtout pas à elles, quand elles lisent un roman de développement personnel qui s'intitule L'homme qui voulait être heureux. Sa lecture m'a été conseillée par deux personnes : une collègue de travail (vous savez ce que vaut l'avis d'une collègue de travail bien-intentionnée) et ma maîtresse de sophrologie (j'ai arrêté la sophro il y a plus d'un an, pas à cause de ce roman mais juste à cause de la sophro). Je ne peux dire que j'ai apprécié ce genre d'ouvrage que s'il a provoqué un changement dans ma façon de penser. Est-ce le cas ? Disons qu'il peut faire réfléchir celui qui n'a jamais réfléchi (à sa vie, à lui-même) ce qui n'est, hélas, pas mon cas. Celui de très peu de gens en fait.

Qu'ai-je donc retenu de ma lecture ? Je me souviens des personnages bien sûr : du maître Samtyang et du couple de touristes Claudia et Hans. Des quelques données issues de la recherche médicale ou plutôt non-médicale : 33% des malades atteint du cancer ont perdu leurs cheveux après avoir mangé un morceau de sucre qu'on leur avait présenté comme de la chimio, à la page 75 ; les croyants-pratiquants vivent 29% plus longtemps que les autres à la page 87. Et le sentiment de supériorité qui accompagne Julian à son retour de Bali, comme s'il pouvait à présent décoder tous ceux qui l'entourent et enfin réussir à déjouer les pièges des relations sociales : Je m'étais mis à écouter les gens pour m'amuser à deviner leurs croyances, mais plus je les découvrais, plus j'étais triste de constater que les êtres humains ne sont pas libres. Cette absence de liberté n'avait pas pour origine un terrible dictateur, mais seulement ce que chacun croyait sur lui, les autres et le monde. Page 154.

Lisez-le pour passer le temps. Pour être heureux, si vous estimez ne pas l'être, consultez un psychothérapeute avec qui vous entendrez. C'est encore le meilleur moyen. Peut-être le seul.