dimanche 19 septembre 2010

literatura

A CONFISSÃO DE LÚCIO [1913]

Disponible en français sous le titre
LA CONFESSION DE LÚCIO
aux éditions de La Différence.

De : Mário de Sá-Carneiro [Portugal]

Mon édition : Bis Leya, 2009.

Nouvelle de 121 pages.

Un livre qui commence par "Vers 1895, je ne sais plus trop comment, je me suis retrouvé en train d'étudier le Droit à la Faculté de Paris, ou plutôt, en train de ne pas étudier." et qui finit par "Ainsi j'ai, dans l'espoir que l'on me croie, dû d'abord expier, en silence, pendant dix ans, un crime que je n'ai pas commis... La vie...", un livre qui a fini d'être rédigé en 1913 par un écrivain qui s'est suicidé à Paris à 26 ans après "une tentative avortée d'études de droit" dixit M. Wikipédia, je ne sais pas vous, mais moi je l'achète les yeux fermés. Sans hésiter une seconde. Parce que je sais ce que ces premières petites nouvelles biographiques écrites par de jeunes écrivains torturés, attirés par la vie parisienne de la fin du XIXème siècle comme des moucherons autour d'un réverbère, ont de génial. En plus d'un voyage gratuit dans la capitale de l'entre-deux siècles, je savoure ces lectures printanières à l'heure du thé, telle une jouvencelle aux joues fardées, le sourire enfantin, le doigt coquin puis inquisiteur au-dessus de la boîte de friandises qui s'ouvre devant elle : symbolisme en nougat, décadence au praliné et sa noix de pécan caramélisée, modernisme fourré à la ganache au chocolat noir, rocher du suicidé et palet aux amandes amères, etc. Qu'importe, quel que soit l'auteur, quelle que soit l'histoire qui m'est contée, le plaisir sera toujours au rendez-vous et mes papilles littéraires toujours ravies.
♪ J'vis toujours des soirées parisiennes,
J'voudrais vivre des soirées brésiliennes
Et vivre au vent, à feu, à cent,
M'ouvrir au sentiment
. ♫*
*A déguster sans modération. Mais consultez tout de même rapidement en cas de forte dépendance.

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