mercredi 2 décembre 2009

report


KEELHAUL, SUPERBEATNIK ET MORSE

C'était quand ? : 25/11/09

Où ça ? : Le Baloard, Montpellier

Morse : "On vous fait pas peeeeeeur au moiiiins ?" Non non, tu ne nous as pas fait peur, je t'assure.

Superbeatnik : We are Motörhead. Mais pas ce soir.

Keelhaul : encule.

Je vous vois d'ici, à vous dire que c'est facile de couvrir de louanges un groupe qu'on est allé voir en concert, un soir de semaine en plus. Tsss. Puisque c'est comme ça je m'en vais vous raconter ma vie : j'ai découvert Keelhaul sur Satan owes us money au mois d'août. Ça commençait bien. Puis je me suis surprise à écouter l'album II en boucle. Ça vous arrive souvent, vous, d'écouter des cédés en boucle, la même journée ? Pas moi. Et puis j'apprends qu'on a la chance phénoménale de les revoir sur Montpellier, en tête d'affiche, pour 8 reu et à 7 arrêts de tram. J'étais superchaude. Surtout lorsque j'ai aperçu les mines réjouies de mes acolytes de concert, connues ou inconnues, ceux qu'on est sûr de retrouver au bon endroit et au bon moment. Keelhaul mettra des plombes à commencer, et à reprendre. La poisse sera de la partie avec un joli lâcher de corde côté chanteur. Mais je ne me suis pas inquiétée outre mesure concernant la suite car je sais désormais qu'elle [la poisse] ne frappe que les plus grands [voir report du dernier concert de Lava]. Deux ou trois titres plus tard, Keelhaul avait atteint sa vitesse de croisière. Et nous on en prenait plein les esgourdes, sans bouchons pour ma part. Eux nous délivraient du mathcore de derrière les fagots, affichant tour à tour des faciès tourmentés, des grimaces douloureuses et des rictus irrépressibles. Quel groupe putain, possédé je dirais, mené par un batteur monstrueux, s'accrochant à leurs instruments qui avaient comme l'air d'avoir besoin d'être exorcisés. Grand messe je te dis : les manches se levaient, on baissait la tête. Et le diablotin derrière ses fûts qui te calait la nuque en faisant tinter sa cloche de ride histoire de ralentir un peu la locomotive. Welcome to hell, le public s'emballe, merde, obligée de reculer d'un cran, histoire d'éviter les "cascadeurs" qui iront jusqu'à arracher les câbles lumière ! Une autre corde lâche du côté du second chanteur. Même pas mal, Keelhaul continue à monter en puissance. Une heure déjà, et on nous remercie avec deux titres supplémentaires. Nous aussi, on peut tirer sur nos cordes. Keelhaul nous aura enclumé tout en finesse. Je comprends que certains présents ce soir là aient suivi le groupe, le lendemain à Barcelone. Pour ma part : revenez quand vous voulez les gars. J'arriverai en avance...



P.S : Suis repartie avec une affiche de leur tournée signée Le Moignon. Mon pote avec celle de Françoise Massacre. Qu'on vienne pas me dire que c'est juste parce qu'on les connaît, ou je m'énerve.

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