vendredi 6 mars 2015

literatura

BERNADETTE A DISPARU
[2012]

De : Maria Semple [États-Unis]

Mon édition : 10-18 n°4787, 2014.

Roman de 427 pages.

Il y a de quoi se gratter la tête. Vous trouvez sans doute qu'il est facile de répondre à la question : ce bouquin vaut-il la peine d'être lu, oui ou non ? Et bien... je n'en sais rien. L'histoire est assez originale, du genre qu'on ne peut qu'adapter maladroitement sur grand écran : une maman au foyer qui critique ses consœurs, ostracisée parce qu'elle ne fait pas comme elles, de ce fait adulée par sa fille unique, flattée d'être et de se sentir à part. Mais ça part loin justement... trop/très loin... jusqu'en Antarctique ! (Je ne plaisante pas.) Quant à la forme : épistolaire, avec un peu de récit pour lier les différents documents écrits comme autant d'indices nous permettant de découvrir ce qui a bien pu arriver à Bernadette - la maman. Pas mal, mais ça s'essouffle à la fin, cette fin du roman qui s'annonçait pétaradante mais qui ne cesse de tourner en rond (littéralement, je veux dire, sur un des sommets du globe terrestre) et se perd (tiens donc !). Reste le style : l'auteure pioche parmi tout un tas de références siglées ultramodernes, donc déjà dépassées trois ans après la publication du roman. Tout cela m'a donné envie de faire simple : lisez-le, revendez le bouquin. Cordialement, Liria.
Quand j'ai gravé le CD, je n'ai pas réfléchi en cliquant sur OK quand iTunes m'a demandé si je voulais qu'il y ait deux secondes d'interruption par défaut entre les morceaux. [...] Si vous ne comprenez pas à quel point c'est tragiquement agaçant, essayez un peu de chanter Here Comes the Sun King. Vers la fin, la voix s'endort tout doucement en espagnol, on se prépare à groover pour Mean Mr Mustard, car ce qui rend la fin de Here Comes the Sun King si totalement géniale, c'est que le son disparaît peu à peu, mais qu'en même temps, on anticipe déjà la batterie de Ringo qui démarre Mean Mr Mustard, et c'est là que ça devient funky. Mais si vous n'avez pas décoché l'interruption de deux secondes par défaut sur iTunes, vous arrivez au bout de Here Comes the Sun King, et alors... DEUX ATROCES SECONDES DE SILENCE DIGITAL. Et pendant Polythene Pam, juste après look out, - BLANC - avant She Came in Through the Bathroom Window. Franchement, c'est une vraie torture. Et chaque fois, avec maman, on hurlait. Enfin, le CD s'est terminé. Pages 116-117.

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